Résidant en ville, je profite des vacances pour bénéficier de quelques sessions d’observation. Il faut alors choisir le site dans la région de villégiature. Pour une première, j’avais sélectionné un col de montagne. Ce n’est pas une bonne idée : je me suis retrouvé au milieu des campings cars, dans un vent terrible pour les instruments et glacial pour l’observateur, surplombant le halo lumineux de la ville et en exposition directe de l’éclairage d’une cabane de berger.
Je rebats les cartes et sélectionne un site en altitude mais encaissé entre les collines environnantes, protégé du vent et sans aucun passage nocturne ni lumière visible. La carte d’état-major permet une première sélection en vérifiant que l’étoile Polaire est bien visible depuis le spot avant de se rendre sur place. Ce n’est pas le ciel des bivouacs en haute montagne, mais c’est pas mal du tout et accessible en voiture.
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