Disons-le d'emblée, une planchette équatoriale motorisée est un projet aujourd'hui bien moins rationnel qu'un star tracker. C'est par nostalgie que je me suis intéressé à la planchette équatoriale. Ce fut mon premier instrument et premier bricolage astronomique d'adolescent. Toutes ces heures de ma jeunesse passées à doucement tourner à la main la tige filetée qui assure le suivi stellaire. En tentant bien sûr de respecter le rythme d'un tour par minute, tout en rêvant à une motorisation de l'instrument. Avec l'avènement des moteurs pas à pas et surtout des microcontrôleurs Arduino, le rêve devient facilement réalité... mais la motorisation d'une planchette équatoriale se heurte au paradoxe d'un moteur mobile et son principe soulève un problème de dérive du suivi stellaire. La solution la plus simple est de changer son fusil d'épaule et d'opter pour un star tracker. Cependant, la résolution du paradoxe et du problème constitue un chalenge intéressant pour l'astronome amateur féru d'instrumentation astronomique.
Réalisation
Maquette avant montage
Motorisation faible coût et son code Arduino qui imposerait toutefois des modifications du concept puisque la motorisation de la planchette équatoriale présentée ici repose sur un moteur non captif alors que le moteur faible coût est lui captif.
Problème de la dérive du suivi stellaire
La dérive de Pythagore liée au principe même de la planchette équatoriale
La solution de la développante du cercle
Démonstration de la qualité du suivi stellaire avec la correction de la dérive
Electronique de motorisation
Code Arduino avec correction de la dérive
D'autres précisions quant à la motorisation peuvent être obtenues sur la page de ce blog dédiée à la motorisation astronomique. Quant à l'alimentation autonome sur batterie, le sujet est abordé dans la page sur le star tracker.
Premier essai
La toute première photo démontrant la qualité du suivi par la pratique y compris avec un téléobjectif.
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