Motorisation astronomique

La motorisation apporte un confort d'utilisation incomparable et décuple le potentiel d'un instrument astronomique. Elle présente aussi un intérêt astronomique en soi puisqu'elle nécessite de déterminer la vitesse de rotation en particulier du moteur de l'axe alpha (ascension droite). Les moteurs pas-à-pas constituent la solution de choix et c'est celle adoptée ici. Cette solution passe par un microcontrôleur Arduino assez facilement maitrisable. 

La motorisation d'un télescope au complet avec les deux moteurs pas à pas noirs couplés à leur réducteurs bleus, la raquette de pilotage et son joystick, le boîtier électronique comportant un microcontrôleur Arduino, le code informatique téléversé dans l'Arduino, un blindage associé à l'Arduino pour les drivers des moteurs. Et n'oublions pas les câbles.


Choix des moteurs

La motorisation astronomique est caractérisée par ses très faibles vitesses de rotation et la faible puissance nécessaire puisque l'instrument est équilibré. Suite à une première expérience, je réalise qu'il est préférable d'utiliser un moteur avec une forte démultiplication via un réducteur de vitesse. Cela permet de plus de réduire encore la puissance requise permettant des pas doux alors que les pas d'un moteur puissant sont susceptibles d'ébranler l'instrument. J'opte pour de tout petits moteurs pour une petite monture équatoriale allemande. 


Détermination de la vitesse de rotation de l'axe alpha

Calcul des vitesses de rotation du moteur alpha pour le suivi sidéral et lunaire.


Le driver de moteur

Un moteur pas-à-pas nécessite une électronique de pilotage. Elle est basée sur un microcontrôleur Arduino associé à un driver de moteur pas-à-pas. Le câblage de ce driver et sa connexion à l'Arduino sont assez simples. Le driver nécessite une calibration selon les caractéristiques du moteur utilisé. 


Le blindage électronique

Piloter des moteurs pas-à-pas via un Arduino impose une carte supportant les driver des moteurs. C'est l'interface entre le microcontrôleur et les moteurs. Suite à l'exploration de plusieurs solutions, la plus élégante est représentée par l'utilisation d'un blindage Arduino vierge de grand format. Il convient de le câbler selon un plan électronique afin d'obtenir son aspect final. Un code Arduino permet alors de piloter les moteurs. 


L'intégration sous forme fonctionnelle

Connexion avec l'Arduino

La connexion entre l'Arduino et le blindage ne pose pas de problème si le blindage est correctement conçu par le fabriquant qui le commercialise. Par contre les connexions avec le voyant de contrôle et la raquette nécessitent une solution dont la meilleure me semble être une nappe de connecteur.


Le boitier de l'électronique


La raquette de pilotage 


Les câbles 

Les câbles posent deux problèmes, la finition des connecteurs et l'allongement des câbles des moteurs.  

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